

NOM DU PATIENT : RINGO
NUMÉRO DE CHAMBRE : 009
ÉTAGE : PSYCHIATRIE
STATUT : EN RÉMISSION
NUMÉRO DE CHAMBRE : 009
ÉTAGE : PSYCHIATRIE
STATUT : EN RÉMISSION

« Le Owen's Manor est une maison close connue de tous les véreux du pays. Des putes de luxe mâles y sont présentés, permettant à tous les riches d'assouvir leurs pulsions les plus vils.
Le Owen's Hospital est un établissement entièrement utilisé pour les malades difficiles. Un asile psychiatrique, en somme. Fergus Peters se retrouve avec un cas qu'il n'a jamais vu encore. Un patient qui se prend pour un homme de joie. »
Le Owen's Hospital est un établissement entièrement utilisé pour les malades difficiles. Un asile psychiatrique, en somme. Fergus Peters se retrouve avec un cas qu'il n'a jamais vu encore. Un patient qui se prend pour un homme de joie. »


Pas de tabou, pas de clichés, pas de choux de Bruxelles. En somme, du bien, du beau, du Bosh.
Commençons par le style. Adapté. Juste ça. Adapté. C'est un coup de génie. Tout est fluide, parfaitement clair, l'introspection est maîtrisée, avec quelques touches d'humour. C'est comme mettre de la sauce piquante sur sa pizza. On vide le sachet et ça arrache la gueule. C'est puissant, c'est intense, c'est la sauce piquante, quoi. Le style est beau, le style est parfait, le style est là. Et ce tu, bordel de couilles, cette deuxième personne me tue. C'est du pur génie, c'est de la puissance à l'état pur, c'est de la poésie digne d'un kinder bueno, parce que bordel de couilles, c'est unique, c'est intense, c'est stylé, c'est classieux, c'est de la classitude extrême. Je n'ai rien à dire de plus là-dessus, le tout semble travaillé, les descriptions sont bonnes, avec ce qu'il faut de légèreté et de familiarité. On s'étend peut-être un peu trop sur certaines scènes qui ne devraient durer que quelques lignes, comme la douche de Monsieur où la pluie chiante qui empêche Fergus de sortir de sa bagnole. Le tout est un peu longuet, bien qu'on entre directement dans l'action avec la fin du chapitre suspensial puis les trois autres chapitres qui offrent un tournant exceptionnel pour le lecteur. Je ne saurais conseiller à l'auteur de raccourcir ses paragraphes, mais plutôt de s'étendre sur ce qui est plus important, parce que le récit est si bien que l'on s'impatiente comme un chat devant sa gamelle de bouffe qui miaule à qui mieux mieux jusqu'à ce qu'on lui pose par terre.
Grâce à ça (le style et la structure longuette, pas la bouffe pour chat), les personnages sont texturisés. On imagine bien le mec aux faux airs de Men In black, le dandy mal foutu qui pue et le protagoniste mal rasé qui n'a pas pris sa douche depuis une semaine. Les personnages ont un fond, du patron qui joue au harcèlement moral au pauvre gugusse mal dans sa vie qui le subit. Tout est dit, du temps pluvieux à la couleur des lacets du figurant numéro quatre. Cela humanise les personnages, on peut facilement les imaginer avoir la diarrhée, ils ne sont pas hors d'atteinte. Les traits de caractère du protagoniste sont merveilleusement montrés plutôt que dits et bordel de cul, j'aime ça. On devine son arrogance avec ses répliques sarcastiques, on devine son côté je-m'en-foutiste, on devine la dépression qui guette un peu quand même, on devine tout de lui et c'est si bon. Meilleur qu'une partie de jambes en l'air !
Le concept, bien qu'il me fasse penser violemment à Sucker Punch, est très intéressant et original. L'analyse psychologique des personnages semble très travaillée, très professionnelle, alors qu'on voit que l'auteur à fait ses recherches sur Sa Majesté des Mouches. Le parallèle avec ces connaissances est très intéressant et on sent que le côté psychologique va en chier des cacahuètes. Les personnages ont donc cette double facette de ce qui est montré, et ce qui est analysé. On peut même analyser la pauvre vie minable de ce gentil Fergus.
Je n'ai rien de plus à dire sur ce récit. Quelques passages un peu long, un style impeccable, un concept original. Le tout est maîtrisé et yes baby, j'aime les Men In Black, quoi.
Commençons par le style. Adapté. Juste ça. Adapté. C'est un coup de génie. Tout est fluide, parfaitement clair, l'introspection est maîtrisée, avec quelques touches d'humour. C'est comme mettre de la sauce piquante sur sa pizza. On vide le sachet et ça arrache la gueule. C'est puissant, c'est intense, c'est la sauce piquante, quoi. Le style est beau, le style est parfait, le style est là. Et ce tu, bordel de couilles, cette deuxième personne me tue. C'est du pur génie, c'est de la puissance à l'état pur, c'est de la poésie digne d'un kinder bueno, parce que bordel de couilles, c'est unique, c'est intense, c'est stylé, c'est classieux, c'est de la classitude extrême. Je n'ai rien à dire de plus là-dessus, le tout semble travaillé, les descriptions sont bonnes, avec ce qu'il faut de légèreté et de familiarité. On s'étend peut-être un peu trop sur certaines scènes qui ne devraient durer que quelques lignes, comme la douche de Monsieur où la pluie chiante qui empêche Fergus de sortir de sa bagnole. Le tout est un peu longuet, bien qu'on entre directement dans l'action avec la fin du chapitre suspensial puis les trois autres chapitres qui offrent un tournant exceptionnel pour le lecteur. Je ne saurais conseiller à l'auteur de raccourcir ses paragraphes, mais plutôt de s'étendre sur ce qui est plus important, parce que le récit est si bien que l'on s'impatiente comme un chat devant sa gamelle de bouffe qui miaule à qui mieux mieux jusqu'à ce qu'on lui pose par terre.
Grâce à ça (le style et la structure longuette, pas la bouffe pour chat), les personnages sont texturisés. On imagine bien le mec aux faux airs de Men In black, le dandy mal foutu qui pue et le protagoniste mal rasé qui n'a pas pris sa douche depuis une semaine. Les personnages ont un fond, du patron qui joue au harcèlement moral au pauvre gugusse mal dans sa vie qui le subit. Tout est dit, du temps pluvieux à la couleur des lacets du figurant numéro quatre. Cela humanise les personnages, on peut facilement les imaginer avoir la diarrhée, ils ne sont pas hors d'atteinte. Les traits de caractère du protagoniste sont merveilleusement montrés plutôt que dits et bordel de cul, j'aime ça. On devine son arrogance avec ses répliques sarcastiques, on devine son côté je-m'en-foutiste, on devine la dépression qui guette un peu quand même, on devine tout de lui et c'est si bon. Meilleur qu'une partie de jambes en l'air !
Le concept, bien qu'il me fasse penser violemment à Sucker Punch, est très intéressant et original. L'analyse psychologique des personnages semble très travaillée, très professionnelle, alors qu'on voit que l'auteur à fait ses recherches sur Sa Majesté des Mouches. Le parallèle avec ces connaissances est très intéressant et on sent que le côté psychologique va en chier des cacahuètes. Les personnages ont donc cette double facette de ce qui est montré, et ce qui est analysé. On peut même analyser la pauvre vie minable de ce gentil Fergus.
Je n'ai rien de plus à dire sur ce récit. Quelques passages un peu long, un style impeccable, un concept original. Le tout est maîtrisé et yes baby, j'aime les Men In Black, quoi.
