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hopital-repertoire

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“ 12 diagnostics à réaliser ! Présente que pour faire les màj. ” - jeudi 04 octobre 2018 06:30
15 kiffs

Création : 18/03/2014 à 15:16 Mise à jour : 24/02/2019 à 04:21

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21 articles taggés En rémission.

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ASYLUM PLEASURE de RINGO.

ASYLUM PLEASURE de RINGO.
ASYLUM PLEASURE de RINGO. 

NOM DU PATIENT : RINGO
NUMÉRO DE CHAMBRE : 009
ÉTAGE : PSYCHIATRIE
STATUT : EN RÉMISSION

ASYLUM PLEASURE de RINGO.
« Le Owen's Manor est une maison close connue de tous les véreux du pays. Des putes de luxe mâles y sont présentés, permettant à tous les riches d'assouvir leurs pulsions les plus vils.

Le Owen's Hospital est un établissement entièrement utilisé pour les malades difficiles. Un asile psychiatrique, en somme. Fergus Peters se retrouve avec un cas qu'il n'a jamais vu encore. Un patient qui se prend pour un homme de joie.  »

Première hospitalisation, deuxième hospitalisation, troisième hospitalisation

ASYLUM PLEASURE de RINGO.
ASYLUM PLEASURE de RINGO.
Pas de tabou, pas de clichés, pas de choux de Bruxelles. En somme, du bien, du beau, du Bosh.

Commençons par le style. Adapté. Juste ça. Adapté. C'est un coup de génie. Tout est fluide, parfaitement clair, l'introspection est maîtrisée, avec quelques touches d'humour. C'est comme mettre de la sauce piquante sur sa pizza. On vide le sachet et ça arrache la gueule. C'est puissant, c'est intense, c'est la sauce piquante, quoi. Le style est beau, le style est parfait, le style est là. Et ce tu, bordel de couilles, cette deuxième personne me tue. C'est du pur génie, c'est de la puissance à l'état pur, c'est de la poésie digne d'un kinder bueno, parce que bordel de couilles, c'est unique, c'est intense, c'est stylé, c'est classieux, c'est de la classitude extrême. Je n'ai rien à dire de plus là-dessus, le tout semble travaillé, les descriptions sont bonnes, avec ce qu'il faut de légèreté et de familiarité. On s'étend peut-être un peu trop sur certaines scènes qui ne devraient durer que quelques lignes, comme la douche de Monsieur où la pluie chiante qui empêche Fergus de sortir de sa bagnole. Le tout est un peu longuet, bien qu'on entre directement dans l'action avec la fin du chapitre suspensial puis les trois autres chapitres qui offrent un tournant exceptionnel pour le lecteur. Je ne saurais conseiller à l'auteur de raccourcir ses paragraphes, mais plutôt de s'étendre sur ce qui est plus important, parce que le récit est si bien que l'on s'impatiente comme un chat devant sa gamelle de bouffe qui miaule à qui mieux mieux jusqu'à ce qu'on lui pose par terre.

Grâce à ça (le style et la structure longuette, pas la bouffe pour chat), les personnages sont texturisés. On imagine bien le mec aux faux airs de Men In black, le dandy mal foutu qui pue et le protagoniste mal rasé qui n'a pas pris sa douche depuis une semaine. Les personnages ont un fond, du patron qui joue au harcèlement moral au pauvre gugusse mal dans sa vie qui le subit. Tout est dit, du temps pluvieux à la couleur des lacets du figurant numéro quatre. Cela humanise les personnages, on peut facilement les imaginer avoir la diarrhée, ils ne sont pas hors d'atteinte. Les traits de caractère du protagoniste sont merveilleusement montrés plutôt que dits et bordel de cul, j'aime ça. On devine son arrogance avec ses répliques sarcastiques, on devine son côté je-m'en-foutiste, on devine la dépression qui guette un peu quand même, on devine tout de lui et c'est si bon. Meilleur qu'une partie de jambes en l'air !

Le concept, bien qu'il me fasse penser violemment à Sucker Punch, est très intéressant et original. L'analyse psychologique des personnages semble très travaillée, très professionnelle, alors qu'on voit que l'auteur à fait ses recherches sur Sa Majesté des Mouches. Le parallèle avec ces connaissances est très intéressant et on sent que le côté psychologique va en chier des cacahuètes. Les personnages ont donc cette double facette de ce qui est montré, et ce qui est analysé. On peut même analyser la pauvre vie minable de ce gentil Fergus.

Je n'ai rien de plus à dire sur ce récit. Quelques passages un peu long, un style impeccable, un concept original. Le tout est maîtrisé et yes baby, j'aime les Men In Black, quoi.
ASYLUM PLEASURE de RINGO.
Tags : A., Asylum Pleasure., Psychiatrie., En rémission., Diagnostic rendu., Sky of Dust., Hypertrophie.
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#Posté le dimanche 30 mars 2014 15:15

Modifié le dimanche 03 juin 2018 05:04

NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.

NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.
NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.
 

 


NOM DU PATIENT : GAËLLE
NUMERO DE CHAMBRE : 008
ETAGE : DERMATOLOGIE
STATUT : EN RÉMISSION

 


NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.

 


« Comment faire resurgir l'espoir, des cendres d'un monde que même les dieux ont abandonné ? Comment discerner ses amis de ses ennemis, sur des terres que la guerre obscurcit chaque seconde un peu plus ? Sacrifiés sur l'autel d'une violence qui les dépasse, princes et palefreniers tombent, pour que le royaume demeure. Animés par l'énergie du désespoir ils luttent. Parce qu'attendre un jour meilleur ne suffit plus. Parce que c'est de leurs mains, dans la poussière et dans le sang, qu'ils doivent reconstruire.
Et sauver ce qui peut encore l'être. »

Autre hospitalisation

NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.
NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.
Et me revoici pour une nouvelle critique ! Cela faisait un moment que je devais lire Nos belles cicatrices. Après tout, j'ai suivi (de près ou de loin, huhu) les histoires de Gaëlle, si bien que celle-ci n'a pas pu y échapper ! Voici mon verdict.

Déjà, comme toutes les présentations de Gaëlle, on ne peut rien lui reprocher. Elle est minutieuse, les textes sont très bien présentés, justifiés, la police est en harmonie avec l'habillage qui est plus que ravissant. Les images donnent envie de nous plonger dans l'histoire. Comme toujours, on a envie de parcourir les pages ; c'est bête de dire ça, mais cette décoration nous donne envie de s'attarder sur le blog. On pressent bien que Gaëlle a passé du temps à peaufiner les quelques détails pour un rendu plus que convenable. Il n'y a donc rien à dire, si ce n'est que j'aimerais bien avoir ce même talent. Et s'il n'y avait que ça !

Je passe maintenant au style. Cette histoire date d'un petit moment, mais le style est déjà fluide. Il est vrai que j'ai retrouvé deux-trois fautes d'inattention, mais rien de bien extraordinaire -on ne va vraiment pas se plaindre. Néanmoins, j'ai remarqué que certaines phrases étaient parfois maladroites. Il y a également quelques petits problèmes au niveau de la ponctuation (notamment des virgules qui pourraient être effacées puisqu'elles donnent un côté haché et entrecoupé à certaines phrases). C'est cependant le seul défaut que j'ai pu relever au niveau du style.
D'autres tournures, au contraire, sont franchement remarquables. Si je ne m'abuse, tu as écrit cette histoire il y a quatre ans -ou du moins, tu as crée le blog cette année-là : et si on sent bien que ton style a mûri (et toi avec), on retrouve côté « Gaëllien » (j'invente des mots avec ton prénom, sois fière steu plaît :c). Je ne saurais pas tellement l'expliquer, peut-être est-ce dans l'atmosphère que tes textes dégagent. Quoi qu'il en soit, c'est vrai que ta manière d'écrire a changé : mais on sait encore te reconnaître !

Je passe maintenant à l'histoire en elle-même. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre, puisque c'était surtout le titre qui m'avait attiré (et accessoirement Clémence Posey, mais chut). Je vais d'abord commencer par les défauts que j'ai pu relever. BON, DÉJÀ, on ne connaîtra jamais la fin. Ni le milieu. Et ni la fin du début (pleure). Oui, je le savais déjà quand j'ai proposé à Gaëlle de s'inscrire, et elle me l'avait déjà répété deux-trois fois. Néanmoins, je m'attendais à quelque chose d'un peu plus... poussé. J'ai l'habitude de lire des histoires dont les débuts sont tout de même rapides. Si bien que là... eh beh, je suis restée sur ma fin. Les chapitres étant fort courts, on n'a pas beaucoup de matière. J'ai failli me casser une dent tellement j'avais peu de matière !
La relation entre les deux protagonistes ne m'a d'ailleurs pas paru fort poussé. Il est vrai que tu places en avant leurs pensées, mais j'ai eu l'impression qu'un fossé était creusé entre eux et moi. Je ne parvenais pas à me mettre à leur place. De quoi me frustrer un petit peu, j'avoue ! Peut-être est-ce de nouveau à cause de la courté de ces chapitres ; à peine je commençais un chapitre qu'il se terminait déjà. J'aurais aimé que tu analyses plus en détail les pensées, les actions de ces deux zigotos, histoire que l'on sache à quoi s'attendre.
L'histoire de « captive/maître » peut paraître un peu cliché, mais contrairement aux habitudes j'ai trouvé ça marrant. On voit bien que Edrane et ce cher prince entretiennent une relation de fascination/haine. De nouveau, un peu cliché : mais j'aime bien ! Seul bémol : ça va lentement. J'aurais aimé que les choses bougent un peu plus rapidement. On a quelques belles surprises (notamment lorsque l'on en apprend davantage sur les deux protagonistes et leur passé respectif), mais on n'a pas assez d'informations pour réellement s'attacher à eux. J'ai bien senti que tu leur avais donné une histoire, un passé ; mais je n'ai malheureusement pas ressenti ce travail dans ma lecture.

En somme, une belle découverte, mais trop courte... et qui ne connaître jamais de fin *retourne dans sa grotte pleurer*

Critique réalisée sur 8 chapitres.

NOS BELLES CICATRICES de GAËLLE.
Tags : N., Nos Belles Cicatrices., Dermatologie., En rémission., Diagnostic rendu., Sunrise., Hypertrophie.
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#Posté le jeudi 08 mai 2014 12:09

Modifié le jeudi 03 septembre 2015 05:30

LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.

LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.
LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.

NOM DU PATIENT : BLUE
NUMERO DE CHAMBRE : 005
ETAGE : TRAUMATOLOGIE
STATUT : EN RÉMISSION

LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.
« Je ne connais pas la rébellion, je ne suis qu'un rebelle né. Je ne connais pas la définition de ce mot, je suis l'enfant d'une génération calcinée. J'ai été prédestiné à anéantir ce monde parti en fumée. Je suis explosé de l'intérieur, je suis simplement carbonisé, comme les cendres d'une cigarette qui se consume sous la chaleur d'une haine envenimée. Je ne connais pas la rébellion parce que je suis né dedans, je suis né pour en être la définition, j'en suis le synonyme. J'ai été conçu pour rendre la justice dans ce monde de crétins, d'imbéciles et d'aveugles qui ne peuvent ouvrir les yeux devant une vérité trop évidente. Je suis simplement le danger de mes propres attentions. »

LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.
LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.
Pour commencer, un très joli titre, un prologue accrocheur et fluide qui pousse à entrouvrir la porte du monde merveilleux mais néanmoins sombre de ses oiseaux noirs.
L'habillage du blog est très agréable, concorde parfaitement avec l'esprit de la fiction. Le seul petit reproche que je pourrais faire concerne la forme du texte... En effet, les chapitres sont séparés en blocs assez importants, peu espacés. Une présentation un peu plus aérée serait la bienvenue, car on a parfois un peu de mal à tout lire. Le lecteur lambda est un flemmard, c'est bien connu. Rien de très grave de ce côté là, donc.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à dire un très, très grand bravo pour le trailer : il est exceptionnellement bien monté, les images s'enchaînent et concordent parfaitement, la musique correspond à l'ambiance, bref. Je te voue mon respect éternel pour cette vidéo.

Bien, passons à l'histoire en elle-même. Enfin, l'histoire... Cette fiction n'en est pas encore réellement une : la trame est peu présente pour le moment, mais ce n'est pas pour me déplaire. En effet, comme l'explique l'auteur avec beaucoup de justesse, on ne lit pas cette fic pour le décor et le fond de l'histoire, mais bien pour ses personnages. Le récit se centre donc sur leur caractère. Leurs émotions et leurs ressentis sont très développés, à la limite de l'analyse psychologique, en fait. C'est un style qui permet un attachement aux protagonistes très rapide, et de mieux comprendre ce qu'ils éprouvent. La vie de ceux-ci paraît particulièrement compliquée, leur avenir est flou, et c'est ce qui donne son côté terre-à-terre et réaliste à l'histoire. Ecrire sur les difficultés de la vie, les problèmes récurrents qui ne sont pas assez traités.
Ambre est insomniaque, Maksim profite un peu trop de la vie qu'il donne pourtant l'impression de haïr, se réduisant lui-même à néant. Samuel, ou Sam, est tout simplement paumé et paraît désespérément amoureux d'Ambre, Agyness se déteste, se scarifie, couche avec tout ce qui bouge pour oublier ses « sales travers ». Un vrai délice de complexité.
(Attention, toutefois, à ne pas en faire trop, car trop insister sur les sentiments peut rendre la description lourde à force de répétitions.)

Nous arrivons à la partie la moins marrante : la grammaire et l'orthographe. Globalement, le texte est très bien écrit, et il n'y a presque aucune faute. Mais étant donné que je suis une psychopathe, j'ai un peu décortiqué tout ça.
Je crois que l'auteur voue un culte à tous les dérivés du mot « doux » (doucement, douceur, etc.) et l'utilise parfois à mauvais escient. Par exemple, « Elle dissimula doucement une lamentation dans son coussin ». Ici, « doucement » est mal choisi, ainsi que « dissimula » : « étouffa » aurait mieux convenu, et aucun adverbe n'était nécessaire. Attention, point positif, je ne crois pas avoir repéré de fautes d'orthographe pures et dures, et ça, c'est bien ! En revanche, il y a quelques fautes de conjugaison qui, bien entendu, sont dues à la concordance des temps. Mais je ne peux pas blâmer Lamelancholia, car ce sont probablement les fautes les plus insupportables et difficiles à éviter de notre belle (mais incroyablement complexe) langue française.

En conclusion, cette histoire est un vrai coup de c½ur. Les personnages sont profonds, émouvants, et même si l'on n'a pas vécu ce qu'eux vivent, on peut se retrouver en eux, dans la mesure où tout le monde est paumé à au moins une période de sa vie.

J'ai beaucoup écouté la chanson BERMUDES, de Fauve en lisant cette fiction. Les paroles se marient étrangement bien avec l'état d'esprit de l'auteur et ses protagonistes.

Je vous laisse sur mon passage préféré. Je ne dis rien de plus, et vous laisse le découvrir, plonger dans l'univers envoutant de « La mélancolie des corbeaux ».

« Il la connaissait parce qu'il l'avait vu avec tous les sentiments du monde, il l'avait vue valdingué jusqu'aux os, détruite, aussi poudreuses que les cendres d'une cigarette consumés sous les flammes brulante de la vie, et des temps en temps – par pur hasard – elle arrivait à être heureuse, elle atteignait un peu de bonheur, mais finissait toujours par le nier. C'était tellement plus facile de nier. C'était tellement plus évident de ne pas voir les erreurs passées, les oublier dans un néant total, dans un noir obscurcit, dans un trou béant. Être sans passé, s'en passer. Ne voir que le présent, plaisant. Une fraction de seconde et elle disparaissait. Ambre n'était plus. Elle était vide maintenant. Elle n'existait plus. Ambre se perdait, elle, ses maux, son visage familier, ses rides de souffrance, son sourire meurtri. »

Critique réalisée sur 5 chapitres.

LA MÉLANCOLIE DES CORBEAUX de BLUE.
Tags : M., (la) Mélancolie des Corbeaux., Traumatologie., En rémission., Diagnostic rendu., Eclypse., Hypertrophie.
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#Posté le samedi 13 septembre 2014 08:50

Modifié le jeudi 03 septembre 2015 06:31

NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.

NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.

NOM DES PATIENTS : KAPLEN ET NIÜNA
NUMÉRO DE CHAMBRE : 018
ÉTAGE : PNEUMOLOGIE
STATUT : EN RÉMISSION


NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.
« Il y a des hommes qui n'ont jamais réussi à être eux-mêmes. Des âmes perdues, brinquebalées par la vie de droite à gauche sans jamais s'y accrocher.
Il y a des hommes qui se sont toujours démarqué des autres. Des leaders, des hommes de charme, de grands esprits qui, sans jamais s'y ancrer totalement, ont réussi à saisir la vie et à la dévorer d'un bout à l'autre.
Il y a des hommes qui ont toujours eu peur.
Il y a des hommes qui n'ont jamais craint de vivre.
Il y a des hommes qui se sont perdus.
Il y a des hommes qui se sont trouvés.

Quelle est la frontière entre le rêve et la réalité? Rêve t-on notre vie ou vie t-on dans un rêve?

Une simple idée qui germe dans l'esprit d'un homme, une simple graine que l'on plante dans le sol, une simple expiration... Et c'est tout un monde que l'on refait.
Aymeric est un jeune homme attirant, beau physiquement, d'une grande intelligence, et doté d'un altruisme extraordinaire. Son charisme lui permet de briller dans toutes les sociétés et de se distinguer comme celui à suivre, à écouter, à entendre et à aimer. Aymeric fait partie de la deuxième catégorie d'hommes.
Mais ce n'est pas le héros de cette histoire.
Le héros n'a pas de nom. Et s'il en a un, personne ne le connait, même pas lui-même. Le héros est un homme perdu, un homme qui aime et qui ne comprend pas, qui subit, qui survit sans même savoir au fond de lui si il existe.
Le héros est le lien entre le tout et le rien...
Parviendra t-il à se retrouver? A se comprendre lui-même, à évoluer?

Nous aurions tous besoin de rencontrer un Aymeric qui changerait à jamais notre vie. »

NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.
NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.
s]L'histoire, sa construction.

Ceci n'est pas une critique mais une invitation à la lecture. Il n'y a rien à redire, c'est merveilleux d'imagination et de mystère.
Au début de cette fiction je me suis dit que ça tirait un peu sur « Alice au pays des merveilles ». En avançant ça m'a plutôt fait penser à cette vieille série : sliders, les mondes parallèles. J'ai finalement terminé ma lecture en n'étant pas beaucoup plus avancée, mais en me disant qu'avoir un Aymeric, c'était vachement bien.
L'histoire est à la fois simple (c'est une aventure), et à la fois compliquée (est-ce un rêve ? est-ce la réalité ? qui tire les ficelles ? y a-t-il vraiment un danger à braver ? est-ce une introspection philosophique ?).

Faire une fiction aux univers aussi divers et variés demande une documentation et une recherche considérable de la part de l'auteur pour nous faire partager autant de détails. Les descriptions des époques, des décors, des lieux et des personnages sont faites dans une minutie confortable, il n'y a qu'à se laisser guider.

La façon de vivre cette histoire est assez étrange. Comme le personnage principal, on est surpris et perdu les premiers chapitre ; ensuite, on se demande si ça va s'arrêter un jour et ce qu'on va découvrir au prochain chapitre. L'objectif principal est pourtant assez simple : trouver sa voie ; mais lorsqu'on est aussi perdu, aussi ignorant et lorsqu'on a aussi peu d'information comme en a le héro, on a tout de même du mal à se faire à cette simplicité, et on patauge !

Au niveau de la construction, c'est d'une part très décousu : chaque scène d'action est indépendante, les époques sont aléatoires et les personnages n'ont pas toujours le même rôle. J'ai d'ailleurs eu un peu de mal à cerner les tenants et les aboutissants du chapitre 14 et à comprendre cette espèce de coup d'état. Pour le coup, je suis sortie du personnage qui avait apparemment compris quelque chose que moi, je n'ai pas saisi.
D'autre part, c'est tout à fait linéaire : on débarque dans des univers qu'on ne connaît pas (au même titre que le personnage principal), personne ne comprend ce que arrive (hormis peut-être Aymeric), et au fur et à mesure des chapitres -allant de paire avec les changements de lieu et d'époque-, on en apprend un tout petit peu plus pour finir sur une acceptation très réaliste de ce qu'il se passe.

Enfin, cette fin est d'un rebondissement formidable, en plus de ce petit clin d'½il fait au commencement de la fiction, c'est une merveilleuse conclusion à toute cette histoire (bien qu'un peu naïve si on prend au 1er degré le fait que c'était un rêve ou le travail de son subconscient). Mais je ne m'étendrai pas plus sur le sujet au risque de dévoiler le meilleur.


Les personnages, leur psychologie, leur caractère.

Le personnage principal s'appelle...et bien on ne sait pas. Ça pourrait être vous, moi, un voisin, ton frère... On entre dans la peau de ce personnage avec une rapidité déconcertante. Pas de description physique détaillé, mais une description émotionnelle, des ressentis, des questionnements, des doutes, qui font que ce personnage peut-être assimilé par n'importe qui. Ensuite, « qu'est-ce que je fais là ? » se demande le personnage. Bah oui, qu'est-ce que tu fais là ? Tu ne nous donnes pas ton nom et en plus tu ne nous expliques pas ton histoire ?
Bref, je sors de mon délire pour dire que oui, on se laisse porter par l'histoire comme le héro se laisse porter aussi. Il ne sait rien, il cherche, il se découvre au même rythme que nous. Le lecteur peut être le héro, il subit, il prend ce qu'on lui donne.

Aymeric est un mystère complet. Meilleur ami, meilleur ennemi, gentil ou méchant ? Je pense que c'est un peu un Jiminy Criquet qui ne vous fait pas toujours du bien, mais qui veut votre bien. C'est le gars qui vous aime assez pour vous pousser dans vos derniers retranchements afin de vous permettre de vivre votre vraie vie. Sans en savoir beaucoup à son sujet, ce personnage est quand même très bien construit. Il donne l'impression de force, de confiance en soi et de maturité qui fait que c'est un personnage qu'on admire (ou que le héro admire ? ah, je ne sais vraiment plus qui est qui à force...). Ce personnage en sait long sur ce qu'il se passe et c'en dégage un comportement de supériorité qui nous donne vraiment envie de le cuisiner.


L'écriture.

De toute ma lecture j'ai dû relever une faute de frappe (bouuuuu ! je plaisante ^^). Je n'ai jamais ressenti une écriture aussi fluide et facile à lire malgré toute la complexité que représente cette fiction avec ses époques diverses à décrire, la quantité de doutes, de questionnements, de remise en question du personnage et le nombre de descriptions qu'il faut faire à chaque chapitre. Les phrases sont simples et pourtant tous les détails nécessaires y sont livrés. Les chapitres ne sont ni trop court, ni trop long, ils sont ce qu'il faut pour rentrer dans un nouveau délire, situer un peu ce qu'il se passe, apprendre quelques petites choses histoire d'être moins perdu et de partir vers de nouvelles aventures.


La mise en page, l'habillage.

L'habillage de cette fiction est à son image : poétique, vague, mystérieuse et pourtant calme et réconfortante. Chaque illustration de début de chapitre est une merveille, graphiquement éblouissante, pleine de poésie, simple et frappante à la fois. On ne peut pas être plus dans l'ambiance.

Il n'y a pas de conseil pour la suite puisque cette fiction est terminée, juste une invitation à la lecture. Il n'y a pas besoin d'aimer un genre particulier de fiction pour aller lire celle-là, elle est très ouverte, couvrant beaucoup de thèmes et relativement courte (moi je n'ai pas vu passer les 18 chapitres). Un grand bravo à l'auteur pour cette plume pleine d'évasion.


Critique réalisée sur 18 chapitres.

NÉANT de KAPLEN ET NIÜLA.
Tags : N., Néant, Pneumologie., En rémission., Diagnostic rendu., Lou., ECG normal.
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Plus d'informationsN'oublie pas que les propos injurieux, racistes, etc. sont interdits par les conditions générales d'utilisation de Skyrock et que tu peux être identifié par ton adresse internet (35.170.81.210) si quelqu'un porte plainte.

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#Posté le vendredi 17 octobre 2014 13:45

Modifié le vendredi 11 mars 2016 14:46

LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.

LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.
LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.

NOM DU PATIENT : LUCIE
NUMÉRO DE CHAMBRE : 022
ÉTAGE : DERMATOLOGIE
STATUT : EN RÉMISSION

LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.
Edora.
Ce nom ne vous dit probablement rien. Pourtant, une horrible guerre s'y passe. Confrontant des êtres dont vous n'auriez jamais soupçonné l'existence...
Une seule créature pourrait sauver la situation, et rétablir la paix. Seulement il n'y a aucun moyen de la contacter. Elle règne sur le monde du dessus, à l'écart de tous conflits.
Dans les c½urs des habitants, un petit espoir subsiste. Celui qu'enfin, la prophétie de l'Elue se réalise. En effet, une seule personne aurait le pouvoir de communiquer avec elle et de sauver ce monde. Mais elle n'a aucune idée de son pouvoir... Et des conséquences.

LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.
Me revoilà pour consulter, cette fois, un patient souffrant de dermatologie. Ce n'est pourtant pas mon pêché mignon, mais puisqu'il faut critiquer cette fiction, allons-y ! Commençons tout de suite :

× L'habillage et la présentation des articles

Je suis agréablement surprise par ton habillage. Je ne sais pas vraiment à quoi je m'attendais, mais ce qui est sûr, c'est que le résultat dépasse largement mes espérances.
Tu as mis ton image de présentation sur le fond de ton blog. Elle aurait pu être floue, trop petite – alors nous nous retrouverions avec des barres noires et hideuses sur les côtés de l'écran -, mais non. Tu as réussi à lui faire garder toute sa netteté, toutes ses couleurs, même en l'agrandissant. Le tout donne quelque chose de très représentatif de ta fiction, de très agréable à regarder et qui donne envie de se plonger dans ton univers.

Concernant tes articles, je n'ai presque rien à dire. Le texte est lisible, tu rajoutes parfois de la couleur, ou bien tu « teins » certains mots en gras. C'est facile et agréable à lire, même si les images que tu inserts sont pour la quasi-totalité floues. Pense à les vérifier et à ne pas trop les agrandir.

× L'histoire en elle même

L'histoire, au premier abord, n'est pas très originale. Une jeune fille qui se croyait ordinaire va devoir sauver un monde parallèle – un monde où vivent des sorciers et autres personnalités magiques – avec l'aide d'une créature mythologique.
Mais, tu y ajoute des petits détails qui font la différence. Ce monde n'est pas un monde différent du notre, avec des des arbres violets et des papillons fluorescents, non. Ici aussi il y a des voitures, des routes goudronnées etc ... C'est quelque chose que j'apprécie, moi qui ne suis pas friande du monde des bisounours. Autre exemple, le roi n'est pas un vieil homme sage, mais un jeune et beau garçon du même âge que tes héros.

Petit bémol : tu n'écris pas assez de descriptions. Il y en a, mais elles sont toujours pareilles. Tu décris la couleur des yeux, des cheveux, la taille et le poids – tu écris souvent ni gros ni maigre. Ça n'aide pas vraiment le lecteur à s'imaginer les personnages. Tu pourrais ajouter, par exemple : « Ses yeux renvoyaient l'image d'une tristesse infinie » ou bien : « Les poches qu'elle portait à la place des joues prouvaient qu'elle ne mangeait pas à sa faim » juste pour que l'on s'imagine mieux la personne. Quand aux descriptions de lieu, il y en a bien trop peu à mon goût. Penses-y !

× Au niveau des personnages...

Au début de ta fiction, tu nous présente tes personnages principaux – Amélia, Sidney et Alex. C'est une bonne chose, mais je trouve que tu ne respecte pas vraiment les caractères que tu leur a choisi.

Amélia, par exemple. Tu l'a décris comme une personne enjouée et qui aime aider les autres, mais qui cache au fond d'elle une grande tristesse. Pourtant, je ne la voit pas comme quelqu'un de très joyeux. Certes, elle aime aider les autres, parfois un peu trop, mais pas particulièrement pleine d'enthousiasme. Pour moi, elle est un peu amie poule ( Elle pense que son amie s'est faite kidnappée car elle n'est plus dans son lit à 8h30 ^^ ), qui est triste, mais surtout, qui ne pense pas pouvoir réussir tout ce qu'on lui demande de faire. J'ai un peu de mal à rentrer dans la peau de ce personnage.
Juste une chose : ne cherche pas à tout prix à la caser avec quelqu'un. C'est bien aussi si elle n'est qu'amie avec Enzo et les autres garçons.

Sidney est censée être impulsive et parfois même dangereuse. Pourtant, elle ne m'en a pas l'air. Elle aime le combat, mais n'est pas dangereuse, si ? Je n'ai certainement pas la même vision des choses que toi...

Alex, pas de problème. Je le vois comme tu l'as décrit. Calme, pacifique même si il sait manier les armes. Il sait calmer sa s½ur et il l'aime. En revanche, je trouve que tu as un peu laissé les deux derniers tomber pour continuer avec Enzo et Amélia. C'est ton choix...

× Fautes et incohérences

Je ne vais pas te le cacher, j'ai vu beaucoup de fautes. D'orthographe, de conjugaison ou d'inattention. Pourtant, j'ai vu aussi que tu avais une correctrice. Alors, et je suis désolée de le dire, soit elle a mal relu ton texte, soit elle est incompétente. Je m'explique, ça va être plus clair pour tout le monde.

La faute d'orthographe la plus fréquente c'est celle ci : « Hurlée-je » ou bien « L'interrogée-je ». Tu inverses les -ais avec les -ée, ce qui donne sans cette faute : « Hurlais-je » et « Interrogeais-je ». C'est tout de suite plus français ^^

Tu inverses aussi les -é et -er. C'est une faute qui m'énerve mais qui est facile à contrer. Dans ta tête, tu remplace le verbe par un autre verbe du deuxième ou troisième groupe. Par exemple : « Je vais me caché » /!\ FAUTE /!\, Je vais me PRENDRE, donc « je vais me CACHER ».

Tu as aussi un problème avec la ponctuation. Il manque des virgules, et parfois, il y en a là où il faudrait des points. N'oublie pas : il faut toujours une virgule avant les prénoms. Petit exemple type que je sors dès que possible : « Allons manger mamie. » ne veut pas dire la même chose que « Allons manger, mamie. ».

Tu écris au présent. Très bien. Mais parfois, tu changes en écrivant au passé composé. C'est assez déconcertant, mais une simple relecture devrait suffire à éliminer tout ça.

On finit avec une chose qui est un petit peu énervante, mais rien de grave. Au début, Amélia raconte ce qui lui est arrivé a tous ceux qui lui demandent. Normal. Mais quand on l'a lu cinq fois, ça devient pesant. Pense à privilégier le « Elle lui raconta ce qui lui était arrivé » ou quelque chose de ce genre là.

× En bref...

C'est une fiction que j'ai apprécié lire, et que je recommande aux amateurs de fantaisies. Fais attentions aux fautes d'orthographe, mais sinon, c'est une histoire divertissante et agréable.
LA LEGENDE D'ELION de LUCIE.
Tags : L., (la) Légende d'Elion., Dermatologie., En rémission., Diagnostic rendu., Alicia., ECG normal.
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#Posté le mercredi 22 octobre 2014 07:52

Modifié le lundi 01 mai 2017 12:07

SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.

SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.
SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.
 
NOM DU PATIENT : SARAH
NUMERO DE CHAMBRE : 010
ETAGE : CHIRURGIE
STATUT : EN RÉMISSION

SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.

« "Le blond passa une main dans ses cheveux platine. Une expression de contrariété était affichée sur son visage quand son regard croisa celui de sa brune. Sa dulcinée, celle qui l'avait conquise. Son visage s'éclaira et le bonheur l'illumina. Il s'approcha de celle-ci et l'enlaça avant de poser ses lèvres sur celles de sa copine qui n'était autre que MOI !!!"

Okay, okay, j'avoue que je me suis tapée un gros délire. Ross Lynch est le plus beau mec de l'institut Rock High School, la plus grande école de musique des Etats-Unis. Comment j'ai réussi à entrer dedans ? Je sais pas, un coup de bol. En tout cas, j'étais dans la section Texte et Composition Musicale, lui était le meilleur dans la section Chant.
Les chances pour qu'il me remarque sont de 0,03% et que je sorte avec lui sont de 0,00001%. »

SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.
SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.
Et me voilà pour rendre un nouveau diagnostic, les radios sont concluantes.
La patiente est bien installée dans sa chambre. L'habillage est dans des tons clairs et crèmes agréable, même si l'image de fond est coupée. Par contre, la première page du blog est beaucoup trop chargée ! Evite les phrases barrées, ça ne donne par forcément une bonne impression. L'article de tes lectures, mets le plutôt à la fin de ton blog, pour désengorger le début. Il en va de même pour ton article sur les informations sur ta fanfiction. Sinon, les gifs choisis pour illustrer tes chapitres s'accordent majoritairement bien avec le contenu de celui-ci. Toujours sur le point de vue de la mise en page, pense à justifier tes chapitres, cela est plus agréable et fait beaucoup plus propre.

Voilà pour la présentation, maintenant, on arrive à l'histoire.
L'histoire ne comporte que très peu de fautes, quelques oublis ou des mots non séparés par des espaces, mais une bonne relecture suffirait à enlever ces petites coquilles. On ressent un véritable effort au niveau de l'orthographe, de correction et de relecture. J'ai vu que tu avais une bêta-lectrice, ces quelques petites fautes ont du passé entre les mailles du filet.
Au niveau du style, et bien c'est un peu plus compliqué. Déjà, on se retrouve dans une narration à la première personne avec un personnage assez immature. Echo, ton héroïne, a dix-sept ans, mais à de nombreux moments, j'ai vraiment eu l'impression qu'elle en avait quatre de moins. On a plus l'impression de se retrouver face à une adolescente de quatorze ans qui hurle limite à chaque fois qu'elle croise quelqu'un de connu. Mêmes ses réflexions manquent de maturité, et c'est bien dommage.

Ensuite, il y a un autre gros point noir dans ton écrit. La présence de dialogues en style théâtrale.
Je t'avoue que ça m'a limite bloqué dans ma lecture. Le style théâtral, soit on l'applique totalement, auquel cas on écrit une pièce de théâtre, soit on applique le style littéraire. On ne mélange JAMAIS les deux, c'est interdit, niet, nada. Non seulement c'est très désagréable, mais en plus, tu ne respectes pas les règles pour ce type de dialogue.  Tu ne peux pas écrire ça : 

"Moi-Tu peux le dire, c'est affreux !, soupirai-je."
Cela donne dans un vrai dialogue théâtral :
Moi soupire -Tu peux le dire, c'est affreux !

Les dialogues au théâtre se passent d'incise et de guillemets mais peuvent présenter des didascalies :
ALBERT (se levant) - Si on allait manger !
HENRI — Bonne idée. Je meurs de faim.
Il ferme son livre avec tant de force qu'il en fit sursauter les autres lecteurs.
GEORGETTE (soupirant) — Henri, tu as toujours faim, de toute façon !
Voilà pour ça. 

Un autre souci, tu mets de couleurs pour tes personnages, ils en ont une chacune. Il ne faut pas mettre de couleur. Si ton histoire et te dialogues sont précis, nous n'en avons pas besoin. Ce n'est pas très agréable et il faut apprendre le code couleur. 

Passons maintenant au fond de ton histoire. Et bien c'est une histoire vue et revue, l'histoire d'une fille qui entre dans une école pour futures stars. Elle est tombée amoureuse de l'une d'elles, découvre qu'il est ignoble mais ne peut s'empêcher de l'aimer, etc ...

Je ne sais pas vraiment quoi dire sur le fond, on en croise beaucoup d'histoire comme ça et souvent, elle ne permette à l'auteur que de faire se retrouver les principales stars qu'elle aime sans rien ajouter. C'est malheureusement le cas ici. Les personnages sonnent creux et l'histoire va beaucoup trop vite, en douze chapitres (plutôt court) tout est quasiment déjà dit. Je ne doute pas que l'auteur trouve une péripétie pour mettre le couple à mal dans la saison deux, mais j'ai encore une fois peur que l'on ne retrouve quelque que chose de connu et archi connu.

On ne retrouve aucune description. En fait, on retrouve toujours le même schéma : 
Dialogue BAM action BAM conséquences BAM dialogue. Pose toi, prends ton temps, décris ce que voit Echo, ce qu'elle ressent, ces incompréhensions et ce qu'elle ressent par rapport à la musique. Après tout, cette école est avant tout porter sur la musique non ?

En conclusion, une fanfiction qui se révèle être construite comme des centaines d'autres du même genre, et c'est dommage. En se basant plus sur les personnages et sur une vraie trame, l'auteur arriverait surement à donner une autre dimension à son histoire.

Critique réalisée sur 10 chapitres.

SING JUST ONE SECOND MORE de SARAH.
Tags : S., Sing just one second more., Chirurgie., Psychée., Bradycardie., Diagnostic rendu., En rémission., Pathomimie.
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#Posté le samedi 06 décembre 2014 09:10

Modifié le jeudi 03 septembre 2015 06:47

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