

NOM DU PATIENT : GAËLLE
NUMÉRO DE CHAMBRE : 006
ÉTAGE : NEUROLOGIE
STATUT : MALADE
NUMÉRO DE CHAMBRE : 006
ÉTAGE : NEUROLOGIE
STATUT : MALADE

« La terre gronde. Des basses fosses se lève un vent menaçant. Un rugissement auquel seul le rebut de la plèbe est sensible. La tempête est proche, pourtant Rome est aveugle. Éblouie par son propre éclat, elle ne voit pas la poussière frémir sous ses pieds d'or. Elle n'a pas appris à baisser les yeux. Et son orgueil sera sa perte. La misère n'oublie pas, jamais son sang n'est versé en vain. De la souffrance et du joug trop longtemps enduré, s'élève une vague que rien ne saurait endiguer.
Prends ma main. Et voyons ensemble Son règne corrompu englouti par le flot de notre vengeance. Regardons-la brûler, tomber à genoux, le front dans la poussière. Devant des hommes, des femmes et des enfants enfin libérés de Ses chaînes. »
Prends ma main. Et voyons ensemble Son règne corrompu englouti par le flot de notre vengeance. Regardons-la brûler, tomber à genoux, le front dans la poussière. Devant des hommes, des femmes et des enfants enfin libérés de Ses chaînes. »


Quand on arrive sur le blog de Gaëlle, le design nous frappe en premier. Entre l'habillage mêlant la rivière de sang au parchemin, les couleurs dominatrices sont le rouge sombre et le jaune sable. Cela en dit long sur le récit. Le blog est bien présenté, nous avons tout ce qu'il nous faut pour comprendre l'histoire que l'on va lire, entre les lexiques et les présentations des dieux. L'on dit que l'habit ne fait pas le moine, mais il est agréable de lire sur un blog aussi bien tenu.
Passons alors à la fiction. L'empire des sables est un récit historique, nous emmenant à Rome lors de l'Antiquité. On fait connaissance avec celui qui semble être le personnage principal de l'histoire, le Thrace. Un personnage pessimiste et sauvage. Ou du moins c'est l'image que l'on a de lui, quelqu'un de secret, de silencieux, avec un côté brutal. Un petit peu Khal Drogo avec un semblant de civilité, et encore. Je n'en dirais pas plus, ce que j'écris n'a pas pour but de vous spoiler l'histoire, mais d'en faire une critique fournie qui permettra à l'auteur de s'améliorer.
Cette histoire écrite par Gaëlle a des points négatifs comme des points positifs. Il n'y a pas beaucoup de chapitres pour le moment. Le premier et le deuxième permettent d'introduire le personnage, de planter l'atmosphère, le décor. A partir du troisième, le héros décide de partir, et c'est alors durant le quatrième que l'élément perturbateur, déclencheur du récit survient. Élément qui éveille ma curiosité et que j'apprécie déjà. Le récit est riche, travaillé. On sent que l'auteur a un minimum de culture sur l'Antiquité et ses coutumes, ses croyances. L'histoire est assez bien écrite pour que l'on ne se perde pas, même si nous ne connaissons pas l'époque autant que l'écrivaine. Cependant, on sent que l'auteur hésite parfois. Le récit reste lent, on ne sait pas encore ce qu'il se passe ce qui est normal avec cinq chapitres en ligne seulement. Mais le rythme risque de freiner certains lecteurs en particuliers ceux qui n'apprécient pas l'historique de base. Heureusement pour moi, j'aime ce genre mais il y a certains moments où j'étais tentée de sauter un paragraphe et de me dire "bref, il se passe quoi ?", alors qu'au fond je sais que cette histoire a un réel potentiel de par sa richesse. Du côté plus technique, je n'ai vu aucune faute d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire, à par une ou deux de syntaxe, ce qui se corrige rapidement avec une lecture en diagonale.
Je pense que l'auteur devrait reprendre confiance en son récit, car il a de quoi être apprécié. Il est bien construit, travaillé. J'ai hâte de connaître la suite afin d'éclairer ma lanterne et d'en apprendre plus sur le Thrace. J'ai particulièrement aimé le chapitre deux et les deux derniers, les trouvant plus agréables à lire que les autres. Je te souhaite une bonne continuation Gaëlle !
Passons alors à la fiction. L'empire des sables est un récit historique, nous emmenant à Rome lors de l'Antiquité. On fait connaissance avec celui qui semble être le personnage principal de l'histoire, le Thrace. Un personnage pessimiste et sauvage. Ou du moins c'est l'image que l'on a de lui, quelqu'un de secret, de silencieux, avec un côté brutal. Un petit peu Khal Drogo avec un semblant de civilité, et encore. Je n'en dirais pas plus, ce que j'écris n'a pas pour but de vous spoiler l'histoire, mais d'en faire une critique fournie qui permettra à l'auteur de s'améliorer.
Cette histoire écrite par Gaëlle a des points négatifs comme des points positifs. Il n'y a pas beaucoup de chapitres pour le moment. Le premier et le deuxième permettent d'introduire le personnage, de planter l'atmosphère, le décor. A partir du troisième, le héros décide de partir, et c'est alors durant le quatrième que l'élément perturbateur, déclencheur du récit survient. Élément qui éveille ma curiosité et que j'apprécie déjà. Le récit est riche, travaillé. On sent que l'auteur a un minimum de culture sur l'Antiquité et ses coutumes, ses croyances. L'histoire est assez bien écrite pour que l'on ne se perde pas, même si nous ne connaissons pas l'époque autant que l'écrivaine. Cependant, on sent que l'auteur hésite parfois. Le récit reste lent, on ne sait pas encore ce qu'il se passe ce qui est normal avec cinq chapitres en ligne seulement. Mais le rythme risque de freiner certains lecteurs en particuliers ceux qui n'apprécient pas l'historique de base. Heureusement pour moi, j'aime ce genre mais il y a certains moments où j'étais tentée de sauter un paragraphe et de me dire "bref, il se passe quoi ?", alors qu'au fond je sais que cette histoire a un réel potentiel de par sa richesse. Du côté plus technique, je n'ai vu aucune faute d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire, à par une ou deux de syntaxe, ce qui se corrige rapidement avec une lecture en diagonale.
Je pense que l'auteur devrait reprendre confiance en son récit, car il a de quoi être apprécié. Il est bien construit, travaillé. J'ai hâte de connaître la suite afin d'éclairer ma lanterne et d'en apprendre plus sur le Thrace. J'ai particulièrement aimé le chapitre deux et les deux derniers, les trouvant plus agréables à lire que les autres. Je te souhaite une bonne continuation Gaëlle !
Critique réalisée sur 6 chapitres.
