

NOM DU PATIENT : MIA
NUMÉRO DE CHAMBRE : 008
ÉTAGE : ENDOCRINOLOGIE
STATUT : MALADE
NUMÉRO DE CHAMBRE : 008
ÉTAGE : ENDOCRINOLOGIE
STATUT : MALADE

C'est l'histoire d'une jeune ninja. Une jeune ninja de quatorze ans. Seulement quatorze ans. C'est la Troisième Grande Guerre des Ninjas et les soldats tombent comme des mouches. Les alliances ne comptent plus, chacun pour sa croix et que le voisin meurt ; dans d'atroces souffrances, si possible. Kyûbi est devenu l'enjeu principal de la guerre, et qui de mieux placé que sa meilleure amie pour le trouver ?
Alors cette jeune ninja, ils l'ont enlevée. Ils l'ont torturée aussi. Pendant deux ans. Et puis un jour, c'est la fin de la guerre et elle s'enfuit. Et Konoha la retrouve. La récupère. La répare. Comme un jouet cassé, mais avec cette certitude que ce jouet ne remarche jamais vraiment comme avant.
Sakura Haruno ? Cassée. Brisée. Minutieusement réduite en lambeaux sanguinolents. Dites-lui adieu parce qu'il y a deux ans, c'est vous qui avez sonné son glas.
"Oui, je suis laide. Mais c'est au village que j'ai sacrifié ma beauté."
Alors cette jeune ninja, ils l'ont enlevée. Ils l'ont torturée aussi. Pendant deux ans. Et puis un jour, c'est la fin de la guerre et elle s'enfuit. Et Konoha la retrouve. La récupère. La répare. Comme un jouet cassé, mais avec cette certitude que ce jouet ne remarche jamais vraiment comme avant.
Sakura Haruno ? Cassée. Brisée. Minutieusement réduite en lambeaux sanguinolents. Dites-lui adieu parce qu'il y a deux ans, c'est vous qui avez sonné son glas.
"Oui, je suis laide. Mais c'est au village que j'ai sacrifié ma beauté."
Première hospitalisation, deuxième hospitalisation, troisième hospitalisation, quatrième hospitalisation, cinquième hospitalisation, sixième hospitalisation, septième hospitalisation, huitième hospitalisation, neuvième hospitalisation, dixième hospitalisation, onzième hospitalisation, douzième hospitalisation, treizième hospitalisation


L'habillage/ La mise en page :
En fond, un très joli montage mettant en scène deux aspects de Sakura : à gauche, douce et fragile, à droite, bestiale et haineuse. Dans tous les cas, un personnage qui semble avoir gravement souffert (c'est le cas !). Fond d'article en semi-transparence, écriture noire avec la majuscule de début de paragraphe en gras. C'est justifié et le must du must : les alinéas ! Sinon au niveau de l'organisation, ça va, peut-être que l'article résumé pourrait être inséré dans le tout premier de présentation. Bref, c'est franchement réussi. Petit bémol néanmoins : la plupart des images d'articles semblent superflues, parfois les teintes ne s'accordent même pas avec le reste, en tout cas, en plus du fond qui est déjà bien rempli, le tout donne une impression de « surcharge ».
L'écriture/ L'histoire :
Le résumé : la première partie est bien écrite, les phrases courtes donnent un bon rythme. Dans la deuxième partie, ça va moins bien, le tout est beaucoup trop oral (le « Alors », « et puis », la redondance du « et » y jouent). Pas de soucis avec les trois dernières phrases. Mais globalement, c'est un bon résumé en ce qu'il remplit correctement son rôle : on a le contexte, on a le protagoniste.
ATTENTION AUX REPETITIONS ! Chapitre 1 : premier paragraphe, quatre fois le mot « sang ». Ensuite, tout le long de l'histoire, le mot « rictus » qui revient tout le temps (« rictus de dégoût, rictus de douleur, rictus crispé, rictus de rage » etc...), ainsi que l'expression « arqua le dos » et le nom « aura », le verbe « teinter », le mot « alors » et « rauque ». Egalement les variantes avec le corps : « son corps meurtri », « son corps mutilé », « son corps déchiré », etc... A chaque fois que Sakura a mal, est rajouté « à son corps machin ». C'est lassant à la longue, on a bien compris l'état de celui-ci, pas besoin d'écumer tous les synonymes. Il y a aussi l'utilisation de la comparaison qui est trop fréquente, passer à la métaphore de temps en temps ne ferait pas de mal.
Type de fautes de conjugaison qui reviennent souvent : « Incapable de faire le moindre geste qui lui demande plus qu'un frémissement » -> « demanderait » ; « La guérison sera longue » -> « serait » ; « Mais se dire que ce sont les même ninjas que nous et qu'ils ne font rien d'autre que suivre les ordres, cela changeait la donne. » -> « que c'était les mêmes ninjas que soi et qu'ils ne faisaient rien d'autre que suivre les ordres » Cette dernière phrase illustre également un des problèmes d'écriture de cette fiction : l'ensemble de l'écriture montre un style qui se veut assez sophistiqué et d'un coup, on tombe sur une phrase de ce type- c'est-à-dire très orale (dans cet exemple, le « nous » qu'on a remplacé par « soi »). C'est dommage parce que d'une manière générale, l'auteure a une bonne plume, c'est agréable de lire mais on bute sur ces petites phrases orales.
Type de fautes d'orthographe : « avait apprit » -> appris (pour les participes passé, remplacer par le féminin pour déterminer la terminaison) ; « Quand à » -> Quant à ; « tendit que » -> tandis que
Chapitre 2 : Il est dit que Naruto résume à Sakura tout ce qu'il s'est passé depuis sa disparition. On aurait préféré que ce résumé soit écrit sous la forme parlée, avec les mots de Naruto pour son amie. Ce serait une manière de supprimer l'impression de lire un récapitulatif sur internet...
Chapitre 3 : « Elle s'est lacéréE le visage et sera très probablement défigurée à vie, dit l'infirmière, la mort dans l'âme. » Mmh... pas très professionnelle cette infirmière. Par ex, « d'un air grave » serait plus approprié.
Chapitre 7 : « Le matin était jeune sur Konoha » qu'est-ce que ça veut dire ?
Parlons maintenant de l'histoire. Pour tout avouer, le démarrage se fait longuet. Pendant les cinq premiers chapitres, l'auteure ne nous parle que de la même chose : le corps ravagé de Sakura et sa douleur (physique/ psychologique). Des petites parenthèses pendant lesquelles on apprend les sentiments de ses amis* et la situation. Au chapitre cinq, les bandages de Sakura sont enlevés, on découvre enfin la totalité des dégâts. Ce chapitre est quasi insoutenable, c'est très glauque et le dégoût de Sakura quant à son propre corps est déchirant. Et d'ailleurs, le titre de la fiction n'a pas cessé de nous revenir à l'esprit quand on lisait. La souffrance de Sakura face à sa perte d'identité est déchirante. Bref, on aime beaucoup ce chapitre et les autres aussi- le tracé psychologique du personnage est vraiment bien mené, sur l'ensemble de ce qui a été pour l'instant publié, et l'auteure parvient à nous plonger dans cette ambiance très lourde que requiert après tout le sujet de l'histoire (« et après la torture, qu'est-ce qu'on devient ? »). Ce qu'on conseillera donc à l'auteure c'est de reprendre tout ce qu'elle a écrit durant les quatre premiers chapitres pour les concentrer en un seul (voire deux maxi). Puis d'enchaîner avec le cinquième (qui sera donc devenu, chap 2- voire 3).
* D'ailleurs, on a noté un petit problème de point de vue : il semble que le pdv adopté soit celui de Sakura, et soudainement, on nous donne les pensées de Naruto et de Neiji. Il faudrait éclaircir- d'abord, est-ce vraiment nécessaire de nous donner les pdv de ces deux-là ? si oui, alors plutôt que le pdv interne, adopter dès le début de l'histoire l'externe ou alors, faire en sorte que le changement ne soit pas aussi brutal.
Pour conclure, après une longue hésitation on a décidé d'accorder à cette fiction la mention Normal parce que malgré ces différents problèmes au niveau de l'écriture, l'ensemble reste cohérent (cohérence aussi avec le manga d'origine) et a su réellement nous toucher et attiser suffisamment notre curiosité pour qu'on ait l'envie de revenir lire la suite quand elle sera publiée. Pour améliorer cette qualité déjà présente, il suffit d'une bonne relecture, d'un peu de contrôle de soi (pour supprimer cette tendance à virer dans l'oralité) et d'une meilleure gestion du rythme de l'histoire.
En fond, un très joli montage mettant en scène deux aspects de Sakura : à gauche, douce et fragile, à droite, bestiale et haineuse. Dans tous les cas, un personnage qui semble avoir gravement souffert (c'est le cas !). Fond d'article en semi-transparence, écriture noire avec la majuscule de début de paragraphe en gras. C'est justifié et le must du must : les alinéas ! Sinon au niveau de l'organisation, ça va, peut-être que l'article résumé pourrait être inséré dans le tout premier de présentation. Bref, c'est franchement réussi. Petit bémol néanmoins : la plupart des images d'articles semblent superflues, parfois les teintes ne s'accordent même pas avec le reste, en tout cas, en plus du fond qui est déjà bien rempli, le tout donne une impression de « surcharge ».
L'écriture/ L'histoire :
Le résumé : la première partie est bien écrite, les phrases courtes donnent un bon rythme. Dans la deuxième partie, ça va moins bien, le tout est beaucoup trop oral (le « Alors », « et puis », la redondance du « et » y jouent). Pas de soucis avec les trois dernières phrases. Mais globalement, c'est un bon résumé en ce qu'il remplit correctement son rôle : on a le contexte, on a le protagoniste.
ATTENTION AUX REPETITIONS ! Chapitre 1 : premier paragraphe, quatre fois le mot « sang ». Ensuite, tout le long de l'histoire, le mot « rictus » qui revient tout le temps (« rictus de dégoût, rictus de douleur, rictus crispé, rictus de rage » etc...), ainsi que l'expression « arqua le dos » et le nom « aura », le verbe « teinter », le mot « alors » et « rauque ». Egalement les variantes avec le corps : « son corps meurtri », « son corps mutilé », « son corps déchiré », etc... A chaque fois que Sakura a mal, est rajouté « à son corps machin ». C'est lassant à la longue, on a bien compris l'état de celui-ci, pas besoin d'écumer tous les synonymes. Il y a aussi l'utilisation de la comparaison qui est trop fréquente, passer à la métaphore de temps en temps ne ferait pas de mal.
Type de fautes de conjugaison qui reviennent souvent : « Incapable de faire le moindre geste qui lui demande plus qu'un frémissement » -> « demanderait » ; « La guérison sera longue » -> « serait » ; « Mais se dire que ce sont les même ninjas que nous et qu'ils ne font rien d'autre que suivre les ordres, cela changeait la donne. » -> « que c'était les mêmes ninjas que soi et qu'ils ne faisaient rien d'autre que suivre les ordres » Cette dernière phrase illustre également un des problèmes d'écriture de cette fiction : l'ensemble de l'écriture montre un style qui se veut assez sophistiqué et d'un coup, on tombe sur une phrase de ce type- c'est-à-dire très orale (dans cet exemple, le « nous » qu'on a remplacé par « soi »). C'est dommage parce que d'une manière générale, l'auteure a une bonne plume, c'est agréable de lire mais on bute sur ces petites phrases orales.
Type de fautes d'orthographe : « avait apprit » -> appris (pour les participes passé, remplacer par le féminin pour déterminer la terminaison) ; « Quand à » -> Quant à ; « tendit que » -> tandis que
Chapitre 2 : Il est dit que Naruto résume à Sakura tout ce qu'il s'est passé depuis sa disparition. On aurait préféré que ce résumé soit écrit sous la forme parlée, avec les mots de Naruto pour son amie. Ce serait une manière de supprimer l'impression de lire un récapitulatif sur internet...
Chapitre 3 : « Elle s'est lacéréE le visage et sera très probablement défigurée à vie, dit l'infirmière, la mort dans l'âme. » Mmh... pas très professionnelle cette infirmière. Par ex, « d'un air grave » serait plus approprié.
Chapitre 7 : « Le matin était jeune sur Konoha » qu'est-ce que ça veut dire ?
Parlons maintenant de l'histoire. Pour tout avouer, le démarrage se fait longuet. Pendant les cinq premiers chapitres, l'auteure ne nous parle que de la même chose : le corps ravagé de Sakura et sa douleur (physique/ psychologique). Des petites parenthèses pendant lesquelles on apprend les sentiments de ses amis* et la situation. Au chapitre cinq, les bandages de Sakura sont enlevés, on découvre enfin la totalité des dégâts. Ce chapitre est quasi insoutenable, c'est très glauque et le dégoût de Sakura quant à son propre corps est déchirant. Et d'ailleurs, le titre de la fiction n'a pas cessé de nous revenir à l'esprit quand on lisait. La souffrance de Sakura face à sa perte d'identité est déchirante. Bref, on aime beaucoup ce chapitre et les autres aussi- le tracé psychologique du personnage est vraiment bien mené, sur l'ensemble de ce qui a été pour l'instant publié, et l'auteure parvient à nous plonger dans cette ambiance très lourde que requiert après tout le sujet de l'histoire (« et après la torture, qu'est-ce qu'on devient ? »). Ce qu'on conseillera donc à l'auteure c'est de reprendre tout ce qu'elle a écrit durant les quatre premiers chapitres pour les concentrer en un seul (voire deux maxi). Puis d'enchaîner avec le cinquième (qui sera donc devenu, chap 2- voire 3).
* D'ailleurs, on a noté un petit problème de point de vue : il semble que le pdv adopté soit celui de Sakura, et soudainement, on nous donne les pensées de Naruto et de Neiji. Il faudrait éclaircir- d'abord, est-ce vraiment nécessaire de nous donner les pdv de ces deux-là ? si oui, alors plutôt que le pdv interne, adopter dès le début de l'histoire l'externe ou alors, faire en sorte que le changement ne soit pas aussi brutal.
Pour conclure, après une longue hésitation on a décidé d'accorder à cette fiction la mention Normal parce que malgré ces différents problèmes au niveau de l'écriture, l'ensemble reste cohérent (cohérence aussi avec le manga d'origine) et a su réellement nous toucher et attiser suffisamment notre curiosité pour qu'on ait l'envie de revenir lire la suite quand elle sera publiée. Pour améliorer cette qualité déjà présente, il suffit d'une bonne relecture, d'un peu de contrôle de soi (pour supprimer cette tendance à virer dans l'oralité) et d'une meilleure gestion du rythme de l'histoire.
Critique réalisée sur 8 chapitres.
